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Date de mise en ligne 20 Fev. 2019
PROJET DE LOI DE FINANCES 2021 : SOUTIEN IMPORTANT AUX COLLECTIVITES LOCALES Aucune région ne sera laissée pour compte en matière de développement. Ce défi lancé par Andry Rajoelina, Président de la République, ne restera pas au stade de mots. Les initiatives prises dans le cadre de sa mise en œuvre sont palpables. Le Projet de Loi de Finances 2021 prévoit le renforcement du rôle des gouvernorats, ainsi que l’augmentation des moyens d’interventions alloués aux districts et aux communes, et ce via le Crédit d’investissement destiné à l’Appui au Développement (CIAD), ainsi que les subventions de fonctionnement annuelles des communes. Selon les termes de l’exposé des motifs du Projet de Loi, « la responsabilisation directe des collectivités locales permet en effet d’assurer une bonne appropriation des programmes de développement d’infrastructures locales ». A noter que l’Etat entend porter une attention particulière sur la répartition équitable des projets au niveau des districts. Les réalisations dans les districts éloignés seront priorisées afin de lutter contre leurs désenclavements. Outre la poursuite des réalisations engagés en 2019, notamment dans les domaines sociaux à l’instar des hôpitaux, et Ecoles Primaires Publiques « manara-penitra », ainsi que les gymnases, d’autres projets d’Emergence verront le jour. Ce Projet de Loi prévoit un budget d’investissement de 421.0 milliards d’ariary pour la mise en œuvre de ces derniers, sur un total de 5 495.5 milliards d’ariary. Ces investissements publics devront servir de levier économique dans différents secteurs tels que l’infrastructure routière, l’énergie et le développement rural. Dans le domaine de l’économie, le projet de budget vise à protéger l’économie, à maintenir le capital humain et à faciliter la relance. La création de nouveaux emplois sera stimulée par le soutien de l’Etat au secteur privé. Par ailleurs, l’Etat misera sur la formalisation de l’ensemble des activités économiques afin de disposer de ressources financières suffisantes pour assurer le redressement économique. Toutefois, le Ministère de l’Economie et des Finances a pris l’engagement de ne pas créer de nouveaux impôts ni d’en augmenter les taux. Les efforts seront concentrés dans la gestion des impôts et des taxes. Les recettes fiscales nettes sont estimées à un niveau nominal de 6 358.0 milliards d’ariary pour 2021 contre 4 589.6 milliards d’ariary en 2020, avec un taux de pression fiscale de 10,9%, net contre 10,4% en 2019. Par rapport aux paramètres macroéconomiques, il est prévu que l’inflation restera stable et conforme à la perspective de redressement économique. En effet, ce taux est estimé à +6,2% en fin de période. Un taux de croissance économique de 4,5% est attendu, dont 3,6% pour le secteur primaire, 10,6% pour le secteur secondaire et 4,1% pour le secteur tertiaire. La parité dollar US/ariary est attendue à 3 936.7 en moyenne période, soit une dépréciation de -3,7% par rapport à l’estimation prévue pour l’année 2020. Le déficit budgétaire est prévu à 5,5% du Produit Intérieur Brut en 2021 contre 6,3% dans la Loi de Finances Rectificative 2020. Il sera couvert par des tirages extérieurs nets à hauteur de 2 231,7 milliards d’ariary et des emprunts domestiques atteignant 998,9 milliards d’ariary.
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